Formation et accès à la spécialisation : parcours, obstacles et nouvelles dynamiques
Si l’attractivité du métier de vétérinaire équin tend à stagner ou diminuer (220 postes non pourvus en 2023, IFCE), la spécialisation, elle, séduit une frange toujours plus engagée des jeunes diplômés. Toutefois, plusieurs obstacles majeurs persistent :
- Accès géographique : les centres formateurs sont essentiellement situés dans le Nord, l’Ouest et la région parisienne.
- Barrière financière : le coût des études post-diplôme reste souvent prohibitif sans aide extérieure ou bourse, ce qui engendre une auto-sélection sociale.
- Manque de visibilité : la filière équine souffre encore d’un déficit de communication sur ses possibilités professionnelles, notamment chez les étudiants issus d’autres horizons.
Les écoles nationales vétérinaires, l’AVEF et récemment la FEI (Fédération Équestre Internationale) travaillent pourtant à améliorer les conditions d’accès : stages partagés, séjours à l’étranger rémunérés, développement de modules e-learning, mutualisation des équipements, augmentation des postes de résidents.
Des initiatives collectives, telles que le réseau “NormandIE Equine Vallée” ou le cluster du Pôle Hippolia, contribuent au maillage territorial et à l’innovation pédagogique. L’idée est aussi d’encourager une spécialisation “à la carte”, adaptée aux besoins locaux – reproduction, orthopédie, gestion des élevages locaux, etc.