Quels motifs pour consulter le vétérinaire comportementaliste ?
Les raisons sont extrêmement variées. Si certains motifs restent classiques, d’autres sont en pleine émergence, reflets de l’évolution de notre rapport à l’animal de compagnie.
- Chez le chien : Hyperattachement, agressivité envers les congénères ou les humains, aboiements compulsifs, destruction, troubles anxieux, phobies (feux d’artifice, orages…).
- Chez le chat : Marquage urinaire, malpropreté, automutilation, agressivité, léchage compulsif, anxiété face à de nouveaux membres (conjoint, bébé, nouvel animal…).
- Nouveaux Animaux de Compagnie (NAC) : Comportements d’automutilation chez les perroquets, stéréotypies chez les lapins, agressivité des furets…
- Espèces « de rente » : Problèmes de stéréotypies chez le cheval, troubles de l’interaction dans les élevages bovins, troubles du groupe (cheptel laitier) – domaines où la médecine comportementale progresse aussi.
Anecdote de terrain : Une étude menée par l’AFVAC dans 76 cabinets vétérinaires a montré que 12% des consultations chiens concernaient un trouble comportemental, dont 4% en première intention. Chez le chat, 18% des consultations sont, directement ou indirectement, liées à des problématiques comportementales (AFVAC, 2021).
Les troubles peuvent avoir un impact direct non seulement sur la relation à l’animal, mais aussi sur la santé humaine (morsures, troubles du sommeil, stress dans le foyer...). Le vétérinaire comportementaliste agit donc à la fois pour le bien-être animal et la sérénité familiale.